Au fil du XVIIe siècle

Au XVIIe siècle, la ville de Douvaine, située au milieu de la plaine du Chablais, constitue un véritable carrefour entre Genève et Thonon. Et pourtant, la proximité de la ville suisse représente un obstacle au développement économique de Douvaine. Effectivement, en 1743, il n’y a que quatre commerces, contre vingt-cinq par exemple pour la ville de Taninges dont la population est sensiblement la même.
La proximité d’autres villes permet la multiplication de colporteurs, marchands ambulants et ramasseurs de peaux et de vieux chiffons, qui drainent la grande majorité des échanges de biens. Par conséquent, les populations des campagnes s’approvisionnent et vendent leurs productions directement dans les autres villes, et très peu à Douvaine.
Avec l’arrivée de la monarchie sarde, des tentatives sont faites afin de donner à Douvaine l’ampleur d’un centre économique, tentatives qui malheureusement échouent. C’est le cas par exemple en 1681, lorsque le roi Victor-Amédée II tenta de mettre en place une foire annuelle ainsi qu’un marché.